Les déchets marins
Les déchets en mer sont de nature et de taille très diverses : mégots, cotons-tiges, filets et équipements de pêche, ballons de baudruche, etc.
Parmi eux, les déchets plastiques (emballages, sacs, granulés industriels …) sont de loin les plus répandus dans l’environnement marin.
A l’échelle mondiale, on estime aujourd’hui que la quantité de plastique dans les océans est comprise entre 75 à 199 millions de tonnes (ce qui représente 85% des déchets marins), et que 24400 milliards de particules de micro-plastiques flotteraient à la surface des océans.
D’après le bilan 2021 du réseau national de surveillance des macro-déchets sur le littoral et publié par le Cèdre, les produits en plastique constituent 86% des déchets retrouvés sur le littoral métropolitain et 23% sont constitués de produits en plastique à usage unique.
De plus, la pandémie de Covid-19 a entraîné l’augmentation de ces déchets (masques, gants).
Les filets fantômes
Les filets fantômes sont des filets de pêche qui ont été volontairement laissés ou perdus dans l’océan par des pêcheurs.
Ces filets, souvent presque invisibles par manque de lumière, peuvent s’emmêler sur des récifs rocheux ou dériver en pleine mer. Ils peuvent prendre au piège poissons, dauphins, tortues de mer, requins, dugongs, crocodiles, oiseaux de mer, crabes et autres créatures, y compris parfois des plongeurs humains.
Les filets fonctionnent comme prévu et limitent les mouvements des animaux, leur infligeant lacérations et infections, et causant leur mort de faim ou par asphyxie pour ceux qui doivent retourner à la surface pour respirer.