Guillaume Michenaud, originaire de Vendée, est un passionné de mécanique de conception et d’innovation depuis son plus jeune âge. Mécanicien qualifié en robotique, il justifie de plus de 5 ans d’expérience dans le domaine. Aujourd’hui Gérant de Sfynx Industry et co-fondateur au côté de Jean- Jacques Topalian, Guillaume s’occupe de tout le développement mécanique et de l’atelier d’usinage.
Une vocation
La passion de Guillaume Michenaud pour la mécanique, le prototypage et l’innovation s’est exprimée dès son plus jeune âge. Tous d’abord grâce à sa passion pour les Lego et Meccano avec lesquelles ils pouvaient inventer, créer et innover de nouveaux modèles pendant des heures et des jours entiers, et par la suite en apprenant au côté de son père, grand bricoleur, qui réparait, modifiait et améliorait le matériel de son entreprise mise à rude épreuve par ses employés.
Passionné de grande vitesse et de sensation forte, en grandissant, Guillaume fait rapidement l’acquisition de motos, sur lesquelles il va exprimer tous son savoir faire afin de les customiser mécaniquement et esthétiquement puis ainsi les rendre plus uniques et performantes.
Enfin, son intérêt pour le sport mécanique est une source constante d’inspiration.
Ses débuts de carrière : Mécanique et carrosserie
Guillaume Michenaud s’est d’abord dirigé vers plusieurs stage dans la mécanique moto, le coeur même de sa passion pour la mécanique. Puis par la suite il ce dirige vers une formation plus technique dans l’automobile, obtenant un Bac Pro mécanique, suivis d’une formation en diagnostics électrique.
Son intérêt grandissant pour la mécanique auto et moto, va lui permettre à l’âge de 15ans, de créer sa propre mini moto thermique, du châssis à la carrosserie en passant par toute la partie électrique. Un prototype roulant à plus de 60km/h qui lui a permis d’acquérir une expertise pratique et une compréhension approfondie des systèmes mécaniques qui lui seront d’une grande utilité dans la suite de sa carrière.
Sa carrière dans la mécanique et l’usinage
Après avoir travaillé plusieurs années au sein d’un garage automobile, Guillaume prend la décision de changer de cap et de suivre une formation dans la mécanique de précision. C’est par la suite grâce à sa rencontre avec Jean-Jacques Topalian qu’il entame en parallèle l’utilisation de logiciel de CAO et CFAO qui vont lui permettre de mettre ses idées en 3D et de s’intéresser d’encore plus près à la conception de plateforme robotique polyvalente.
Qui est Jean-Jacques Topalian
Jean-Jacques Topalian est un passionné de longue date de technique, de technologie et d’innovation. Ingénieur en robotique et micro mécanique, il justifie de plus de 15 ans d’expérience dans le domaine. Aujourd’hui à la tête de Sfynx Industry, Jean-Jacques Topalian détient 40 brevets déposés en tant qu’inventeur, et plus de 15 brevets en cours de dépôt.
Blog : https://www.jeanjacquestopalian.com/
Une vocation
La passion de Jean-Jacques Topalian pour la technique, la technologie et l’innovation s’est exprimée dès l’enfance. Au garage de son oncle, mécanicien carrossier, il passait beaucoup de temps à s’initier à la mécanique. C’est là qu’il découvre la beauté de la transformation, en assistant à la « renaissance » des épaves confiées à son oncle. Il apprend alors toutes les étapes du processus : mécanique, remplacement de pièces, redressement, réparation de tôles, masticage, ponçage, peinture…
Précoce, Jean-Jacques Topalian construit sa propre tondeuse électrique à 10 ans, en utilisant une batterie de voiture, un ventilateur de radiateur, un plateau à roulette et une pompe à eau pour l’arrosage. Il s’adonne aussi aux Lego Technic, son passe-temps favori à l’époque, imaginant des structures complexes comme des vaisseaux et des véhicules. C’est alors qu’il passe au modélisme, et conçoit des petites voitures électriques (60 à 70 cm de longueur) roulant à plus de 50 km/h.
Les débuts de carrière : modélisme et conception
Jean-Jacques Topalian s’est orienté vers une formation technique approfondie, obtenant un Bac et un BTS en Microtechniques, suivis d’une formation en ingénierie robotique, grâce à une expérience accumulée de plus de 15 ans. En 2009, il intègre une entreprise de modélisme, où il s’occupe de concevoir des pièces spécialisées pour la compétition. Il travaille alors sur différentes échelles, notamment 1/10 et 1/5, entre autres, mais aussi avec des voitures électriques et thermiques. Il s’attelle à développer des pièces avec des matériaux de pointe comme le carbone, le titane et l’aluminium aéronautique 7075. Le succès est au rendez-vous, ces pièces trouvant plusieurs acquéreurs en France, mais aussi en Allemagne, aux Etats-Unis, en Espagne, en Angleterre…
Animé par une volonté d’indépendance, Jean-Jacques Topalian se lance dans la conception de sa propre voiture 1/5 électrique, une première mondiale conçue en versions thermique et électrique avec une précision micromécanique, qui deviendra championne de France. Ensuite, il est approché par des photographes professionnels pour concevoir un robot terrestre télécommandé pour la photographie animalière en Afrique. C’est ainsi qu’il conçoit « Observer », le premier robot de photographie.
La carrière dans la robotique
Après avoir conçu « Observer », Jean-Jacques Topalian prend la décision de laisser de côté le modélisme pour s’intéresser pleinement à la robotique. Il est alors sollicité par le STAT (Service technique de l’armée de terre) pour la conception d’un robot militaire d’inspection et de surveillance. C’est ainsi qu’un petit robot de 50 kg, baptisé l’ « Observer 2 », sort de son atelier.
Après avoir collaboré avec l’armée, Jean-Jacques Topalian s’est mis à la recherche d’idées qui lui permettront d’exploiter le potentiel de la technologie robotique pour aider les pompiers, en améliorant et sécurisant leur travail. Ses travaux porteront rapidement leurs fruits, avec la conception d’un petit robot pompier en 2012, qui sera testé par le SDIS77. Ces technologies seront adaptées et redimensionnées, en étroite collaboration avec les pompiers de Paris, le faisant passer de 50 à 500 kg. Plusieurs exemplaires seront mis en service dans leur caserne. Réussite ultime : ces technologies seront utilisées lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, leur donnant une visibilité mondiale.
Une figure incontournable dans le domaine de la robotique
Identifié comme une figure de proue du domaine de la robotique par la préfète de la Rochelle, Jean-Jacques Topalian est invité à rencontrer François Hollande, président de la République à l’époque, à deux reprises (2014 et 2015). En 2019, il reçoit le prestigieux Emerging Technology Award aux Etats-Unis.
Poursuivant sur sa lancée, il œuvre à développer de nouveaux prototypes, déposant 40 brevets dans les secteurs des batteries, de la robotique pour pompiers, du nucléaire, du spatial et du déminage. Suite à une demande de collaboration, Jean-Jacques Topalian travaille avec le géant américain de la robotique Boston Dynamics en 2019 et 2020, l’objectif étant de développer des options pour leur robot quadrupède. A ce jour, il a conçu plus de 50 robots pour plusieurs secteurs, allant du militaire à l’industriel, en passant par le nucléaire, le déminage, la logistique, le spatial et le pétrolier.
Blog : https://www.jeanjacquestopalian.com
Sfynx Industry
Guillaume Michenaud et Jean-Jacques Topalian ont créé Sfynx Industry, une entreprise dédiée à la robotique avancée, plus précisément à la robotique de nettoyage et de dépollution sous-marine, une cause qui leur tient particulièrement à cœur. La société de Mr Michenaud et de Mr Topalian offre aujourd’hui une vaste gamme de solutions robotiques, en gérant ses projets intégralement en interne. Installée dans des locaux de 1 300 m², Sfynx Industry dispose d’un atelier d’usinage équipé de machines à commande numérique, un atelier de machines-outils traditionnelles, et un atelier avec un centre d’usinage de grande capacité pour la découpe de plaques en aluminium, carbone et bois.